Être reconnu au travail : un besoin capital ?
Selon une étude sur le bien-être au travail menée et publiée par Robert Half, plusieurs facteurs contribuent à garantir un environnement de travail positif, ou au contraire impacter négativement l’engagement et la motivation des équipes.
Le salaire, un motif de désengagement ? Que nenni !
46 % des DG et managers citent le manque de reconnaissance comme l’un des facteurs les plus susceptibles d’impacter négativement la motivation des équipes.
En outre, quand on sait que 54 % de ces DG et managers sondés affirment que l’engagement et la motivation des équipes sont le facteur numéro 1 pour la productivité de l’entreprise, on peut établir un lien direct entre la reconnaissance au travail et la productivité de l’entreprise.
Le manque de reconnaissance | 46 % |
Des outils défaillants ou absents | 41 % |
La mauvaise adéquation collaborateur et travail | 37 % |
Une perte de confiance dans le management direct | 37 % |
Des charges de travail trop importantes | 34 % |
De mauvaises relations avec les collègues | 33 % |
Le manque d’autonomie | 32 % |
Aucune visibilité de progression de carrière | 22 % |
Une rémunération stagnante | 17 % |
Autre | 1 % |
Susciter des émotions positives, via la gratitude et la reconnaissance, est un outil aussi simple qu’efficace.
De nombreuses recherches confirment que les collaborateurs sont beaucoup plus performants quand ils se sentent appréciés et reconnus par leur manager et leurs équipes. Dans ce cas, il s’agit de considérer surtout l’individu.
À titre d’exemple, l’impact d’un sincère remerciement pour un travail bien fait est considérable sur l’optimisme d’un collaborateur, voire de l’équipe : il montre que les efforts et le dévouement sont pris en compte et valorisés. Le docteur Christine Carte (sociologue et membre du Greater Good Science), contributeur de notre rapport, recommande de féliciter les membres de son équipe avec sincérité et précision, et le plus rapidement possible.
Côté salaire, les primes et autres bonus matérialisent la reconnaissance faite à un collaborateur pour bonnes performances. Si le salaire n’est pas l’élément déterminant, pour certains profils particulièrement sollicités, les gratifications peuvent conditionner le choix du recruteur, ajouter à leur sentiment d’appartenance et être le vecteur de loyauté.
L’engagement et la motivation des équipes | 54 % |
Les bonnes compétences (collaborateurs) aux bons postes | 53 % |
L’aptitude des collaborateurs à la créativité et à l’innovation | 38 % |
La culture d’entreprise | 33 % |
Des technologies de pointe | 31 % |
Diminuer les réunions et les e-mails | 29 % |
Un management plus horizontal | 27 % |
Plus de transparence des objectifs et de la vision de l’entreprise | 23 % |
Aucune de ces propositions | 4 % |