Le bonheur au travail : rêve ou réalité ?
Si le concept de « bonheur au travail » peut sembler abstrait, dans les faits, ce sentiment joue un rôle important sur la motivation, la productivité et la rentabilité des salariés. Mais que ressentent les assistants et assistantes français ?
L’assistanat : un métier sans joie et aux missions peu intéressantes ?
De prime abord, telle peut être l’information phare qui ressort de l’enquête* le Bonheur au travail publiée il y a quelques jours par Robert Half.
Ainsi, et selon les statuts, le niveau de bonheur et d’intérêt pour le travail est le moins élevé du côté des métiers de l’assistanat et des fonctions support. En contrepartie, les assistant(e)s affirment être moins stressées que les cadres expérimentés.
Par secteur de métier, ces affirmations se recoupent puisque les assistant(e)s se positionnent : au 4e échelon sur 6 en matière de bonheur, et au 2e pour l’intérêt pour le travail.
En revanche, et bien qu’ils se s’estiment quelque peu stressés (niveau 3 sur 4), les cadres expérimentés sont heureux et ils trouvent leur travail intéressant (niveaux 1 sur 4).
Les trois éléments constitutifs du bonheur dans les métiers de l’assistanat
#Être traité(e) équitablement et respectueusement
#Être fier(ère) de son entreprise
#Se sentir apprécié(e) pour le travail effectué
La recette du bonheur au travail
Selon Laurence Vanhée, Chief Happiness Officer chez Happyformance : « Le bonheur au travail est plus une question de décisions que de gadgets. Tout commence par l’instauration d’une bonne équation pour les équipes : autonomie + responsabilité = bonheur + performance »
Qui sont les salariés les plus satisfaits ?
Le profil type du salarié le plus heureux au travail* est : un cadre supérieur de moins de 35 ans, salarié dans le secteur informatique d’une entreprise de 250 à 999 personnes et justifiant de 6 à 10 ans d’expérience.
Au-delà du raccourci, et pour être heureux au travail, l’un ou l’autre des critères suffit.
Qu’attend-on par bonheur au travail ?
Le bonheur au travail repose sur trois émotions positives fondamentales : l’enthousiasme, l’intérêt et le contentement.
L’enthousiasme est un état d’esprit intense qui aide les gens à être plus créatifs et à saisir les opportunités. Il permet de mobiliser nos efforts et ceux des autres.
L’intérêt peut être considéré comme une force de concentration. Il nous aide à nous impliquer dans des tâches parfois difficiles à court terme, mais qui offrent des avantages à moyen ou à long terme.
Le contentement est une émotion réfléchie et moins intense. Pensez à la satisfaction que vous ressentez après avoir réalisé quelque chose. Le contentement aide à réfléchir à ce qui a bien fonctionné et à la manière de reproduire le même type de succès.