Peut-on cultiver son optimisme ?

Aurélie Pennel et Delphine Luginbuhl animeront au Salon Activ’Assistante la conférence « cultiver son optimisme ». Vaste sujet, abordé dans un livre co-écrit par deux auteures optimistes mais réaliste, prêtent à partager leurs observations et conseils !

Cultiver son optimisme - Delphine Luginbuhl et Aurelie PennelChance, posture… Quelques clés pour cultiver son optimisme

Elisabeth Durand-Mirtain, pour Activ’Assistante : s’intéresser à l’optimisme n’est pas banal. Quel événement ou constat fut déclencheur pour vous donner envie de traiter de l’optimisme et surtout d’en faire un livre ?

Aurélie Pennel et Delphine Jungbuhl : des personnes rencontrées au travail nous disaient que nous avions la chance d’être naturellement optimistes… Cela nous a fait réagir. En effet, si nous étions conscientes de notre « chance », nous avions la conviction que cela n’était pas une question de nature. L’optimisme est avant tout une question de posture et il se cultive.

L’optimisme est contagieux et permet de faire la différence au sein d’une équipe. De nos jours, il est nécessaire de développer une façon positive de percevoir le monde et les tracas du quotidien.

Elisabeth Durand-Mirtain pour Activ’Assistante : c’est donc la raison qui vous a poussées à apporter votre « pierre à l’édifice » et donner des clés pour semer les graines du bonheur et booster les émotions positives. Est-ce ainsi qu’est né votre livre « Cultiver l’optimisme » ?

Aurélie Pennel : nous nous sommes basées sur des références en psychologie positive[1] et en neurosciences pour rationaliser l’optimisme, puis sur nos expériences personnelles et professionnelles pour proposer des exemples et exercices concrets aux lecteurs.

L’optimisme est-il inné ou acquis ?

Elisabeth Durand-Mirtain pour Activ’Assistante : y-aurait-il chez certains humains une « tendance » à l’optimisme et chez d’autres le contraire ?

La réponse est unanime : les tendances sont liées à l’éducation, à l’histoire de vie, à la personnalité… Si les expériences de l’enfance démontrent une capacité, à l’époque, à surmonter les épreuves, la tendance sera plutôt à l’optimisme. Hélas, dans le cas contraire, une impression négative de Evènement entraîne le ressentiment que nous n’avions pas la main sur ce qui survenait.

Un(e) pessimiste confronté(e) à un événement négatif aura tendance à lui donner une dimension générale. Exemple : recalé(e) à l’issue d’un entretien d’embauche, certains pensent qu’ils ont été mauvais, qu’ils seront à nouveau recalés et que de toute façon ils ratent tout ce qu’ils entreprennent ! Bien évidemment, pour d’autres, la réaction est opposée !

L’optimisme est avant tout une question de choix et de posture : quelle que soit la situation, chacun peut décider de devenir ou être encore plus optimiste !

« Nous ne choisissons pas toujours ce qui nous arrive dans la vie … mais, nous pouvons toujours choisir la façon dont nous y réagissons » (Martin Seligman, père fondateur de la psychologie positive).

Souriez, c’est gagné ? C’est vrai !

EDM pour Activ’Assistante : en avant-propos de la conférence, accepteriez-vous de nous faire part d’une astuce pour cultiver l’optimisme ?

Aurélie et Delphine : « C’est tout simple, il faut sourire ! Heureux, nous sourions spontanément car notre cerveau libère alors davantage d’endorphine (ou hormone du bonheur).

Le sourire est communicatif. Il rend plus accessibles et attirant(e)s. En pratique, si le sourire ne vient pas spontanément aux lèvres, sus à l’entraînement ! Commencez par sourire consciemment, plusieurs fois par jour : au collègue que vous saluez, au commerçant que vous remerciez, à l’hôtesse à laquelle vous demandez un renseignement, à cet(te) adolescent(e) qui ne se rue pas sur le dernier siège vide dans le métro. N’ayez pas peur de ne pas être naturel(le) et de forcer le trait, un sourire n’est jamais malvenu. L’effet positif se fera rapidement sentir. Rares sont les personnes qui ne rendent pas un sourire ».

En d’autres termes, notre cerveau est naturellement programmé pour ressasser les tracas. En revanche, il est moins performant pour repérer, retenir et entretenir les petits plaisirs du quotidien. Mais ce n’est pas une fatalité ! Le cerveau se re-programme, par le sourire et par d’autres techniques à découvrir lors de la conférence « Cultiver votre optimisme » à suivre, Salon Activ’Assistante le 21 septembre de 10 h 45 à 11 h 30.

Vous voulez sûrement en savoir plus, rendez-vous est donné le 21 septembre à 10 h 45 au Carrousel du Louvre.

[1] La psychologie positive s’intéresse à la santé et au bien-être, à ce qui rend les humains résilientsheureuxoptimistes, plutôt qu’aux sources des psychopathologies. Source Wikipédia.