Comment savoir si vous êtes réellement à votre place ?

Tout semble bien : un environnement agréable, des collègues sympathiques, un manager à l’écoute. Pourtant, quelque chose sonne faux. Ce sentiment diffus, difficile à expliquer, n’a rien d’anormal. On parle souvent de « boîtes toxiques » ou de « managers difficiles », mais parfois, le problème n’est pas là. Tout semble fonctionner… sauf vous.

Ce décalage peut venir d’un simple manque d’alignement entre votre rôle actuel et vos aspirations profondes. Et c’est souvent subtil. Ce n’est pas parce que l’entreprise va bien que vous devez forcément vous y sentir épanoui·e.

Alors, comment savoir si vous êtes vraiment à votre place ? La réponse ne se trouve pas uniquement dans une liste d’avantages ou dans la culture d’entreprise. Elle est personnelle. Elle demande du recul.

Prendre du temps pour soi est essentiel. Pas une journée, pas une semaine : parfois, il faut une véritable coupure. Trois semaines, voire un mois, si c’est possible. Une parenthèse pour faire le point, réfléchir à ce qui vous anime vraiment, à ce qui vous fait vibrer dans votre travail… et à ce qui vous éteint.

Paradoxalement, ce temps peut révéler que vous êtes finalement bien là où vous êtes. Que ce sentiment d’inconfort était lié à une fatigue accumulée ou à une période de surcharge. Mais il peut aussi confirmer un besoin de changement.

Le plus important ? S’écouter. Parce que rester « par confort » dans un rôle qui ne vous correspond pas, c’est s’éteindre à petit feu.

Et vous, avez-vous déjà ressenti ce décalage malgré un contexte favorable ? Comment avez-vous su que vous étiez à votre place… ou pas ?