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Comprendre et gérer la surcharge cognitive en open space : comprendre et mieux accompagner

  • Photo du rédacteur: Inès Benomari
    Inès Benomari
  • il y a 10 minutes
  • 2 min de lecture

La surcharge cognitive est un phénomène souvent sous-estimé, pourtant très présent dans nos environnements de travail modernes. Pour une personne neurodivergente, comme celles avec un trouble du spectre autistique (TSA), un trouble déficitaire de l’attention avec ou sans hyperactivité (TDA/H), ou encore un trouble anxieux généralisé (TAG), le quotidien en open space peut rapidement devenir un véritable défi.


Les bruits de clavier, les conversations multiples autour, les interruptions fréquentes, le cliquetis d’un stylo et/ou le néon qui clignote peuvent sembler anodins à beaucoup, mais pour ces personnes, ce sont autant de sources de fatigue mentale, de stress et de perte de concentration.


Le télétravail apparaît alors comme une solution essentielle. En travaillant à distance, ces collaborateurs peuvent choisir un environnement adapté à leurs besoins, que ce soit un espace calme, l’usage d’un casque anti-bruit, ou même un cadre extérieur stimulant. Cette liberté améliore leur bien-être et leur productivité, tout en réduisant l’impact de la surcharge cognitive.


Il est important de dépasser les clichés. Lorsqu’un collègue sollicite régulièrement des jours de télétravail, il ne s’agit pas d’un manque d’engagement ou de volonté de « ne pas travailler ». Souvent, cette demande reflète un besoin légitime lié à sa façon unique de fonctionner, qu’il en soit conscient ou non, ou qu’il n’ait pas encore évoqué ce sujet avec son employeur. Reconnaître cette réalité favorise un climat de confiance et une meilleure prise en compte des besoins individuels, sans jugement ni stigmatisation.

Pour accompagner au mieux ces collaborateurs, voici quelques bonnes pratiques à adopter :

• Favoriser des espaces de travail calmes et des zones de retrait dans les locaux, lorsque cela est possible. • Encourager la flexibilité du lieu de travail et des horaires pour mieux respecter les rythmes individuels. • Sensibiliser les équipes à la diversité des besoins cognitifs et sensoriels. • Proposer des outils et aménagements adaptés, comme des casques antibruit ou des logiciels de concentration. • Prendre le temps d’échanger régulièrement avec les collaborateurs sur leur ressenti et leurs besoins spécifiques.

Comprendre et agir sur la surcharge cognitive, c’est faire un pas vers un environnement de travail inclusif et respectueux, où chacun peut donner le meilleur de lui-même.

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